Depuis de nombreuses semaines on voudrait nous faire croire que le pouvoir politique ne peut rien face à la crise. Au contraire, je suis de ceux qui estiment que le besoin de politique est plus important que jamais. La crise est certes mondiale, la crise est certes financière ; mais c’est bel et bien le politique qui rassure et doit donner confiance, par sa lucidité et son courage.
Au niveau de chacun des continents, la gouvernance a du mal a trouver un langage commun qui soit crédible. Ce qui ne rassure ni les marchés, ni les agences de notation. Ce qui provoque de l’anxiété pour les peuples.
En France, ce qui m’inquiète c’est la période électorale. Une période propice aux promesses, aux surenchères en tout genre ; et même aux délires les plus fous. Propositions tous azimuts de nationaliser les banques, d’interdire les licenciements et de bloquer les prix ! Dans un éclair de lucidité, Manuel Valls et Jean-claude Baylet ont quand même dénoncé ce retour aux vieilles recettes communistes qui ont échoué ! Il y en a même qui plaide pour la démondialisation ; comme si se renfermer sur soi était une bonne chose- la France seule au monde ? Illusion !
Quant aux surenchères de crédits a allouer ; elles démontrent soit une malhonnêteté, soit une naïveté, soit une incompétence.
Il faut avoir conscience que la crise est grave et elle ne va pas disparaître comme cela. Cette crise appelle des efforts de tous. On n’a plus le choix. Il faut être lucide.
Les réponses doivent proposer de nouvelles recettes pour l’Etat, mais aussi moins de dépenses ; tout cela en modernisant notre appareil économique et en étant compatible avec la marche du monde.
Le modèle économique mondial doit aussi évoluer pour protéger l’économie réelle qui ne doit plus subir les affres de l’économie financière. Tout cela en veillant à un bon équilibre dans le développement.
C'étaient juste quelques reflexions sans prétention ....
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