Le blog d'Astrid Baud Roche

Conseil Municipal de Thonon : au fil des délibérations et debat d’orientation budgétaire

Le conseil municipal a débattu des orientations budgétaires pour 2012.

Un debat dans un contexte national contraint (crise, deficit public) et avec des dotations de l’etat en baisse : DGF moins 425 000 ; DSU +5% ; plus de DNP.

Fort heureusement la situation financière de la ville est saine : taux moyens des recettes courantes +3,81% sur 5 ans, pour +3,74% des dépenses de gestion sur la même période.  Les investissements sont en hausse depuis 2005 ; l’autofinancement  est de 7,7 millions ; baisse de l’endettement de la ville de près d’un million et augmentation du fond de roulement de 102 000 euros.

Cadrage budgétaire pour 2012 :

-      Charge de gestion courante :0% d’augmentation a périmètre identique

-      Frais de personnel : + 3% à +4%. Entre autre recrutement de 3,5 ATSEM pour les maternelles.

-      Evolution des subventions et syndicats interco : +5%

-      Recettes :  pas d’augmentation de l’imposition. La DSU +5%. +1,5% pour des recettes spécifiques telles les droits de mutation ou les fonds genevois….

-      Investissements : 22 millions pour 2012 soit +3 millions par rapport à 2011.

 

144 986 euros pour la Navibus

On a voté une convention qui prévoit notre contribution financière annuelle pour la CGN et le Navibus.

Un ponton handicap pour le club de voile

La SNLF, société nautique du léman français, a accueilli en 2010 près de 215 personnes en situation de handicap pour son activité de handivoile. Un ponton va être construit pour permettre a la fois de stocker les bateaux et d’y embarquer facilement.  Montant des travaux : 35 000 euros. Mise en service au printemps.

revue presse

Conseil Municipal de Thonon : de nouveaux espaces commerciaux pour Espace Léman

Mercredi soir, le conseil municipal a adopté a une grande majorité ( Liste majoritaire, liste de gauche) le projet de vente d’un terrain municipal a un investisseur sur l’Espace Léman. L’objectif est de favoriser le développement économique et la création d’emplois sur la commune.

Un appel à candidature avec publicité a été lancé en juin dernier sur la base d’un cahier des charges qui précisait nos exigences en matière d’economie, d’architecture, d’environnement. Trois critères ont été fixés, valant un tiers chacun de la note finale pour l’attribution du terrain : type d’activité et nombre d’emplois ; insertion du projet dans l’environnement et qualité architecturale et paysagère ; prix de l’acquisition.

Le prix de vente n’était donc pas une priorité, comptant seulement pour 1/3. L’aspect architectural est essentiel, car il s’agit d’une entrée de ville ; en nous n’en pouvons plus des zones commerciales qui n’ont pas de cachet et qui ressemblent a des enfilades de « boites à chaussures » métalliques. Dans l’aspect architectural, il y a egalement toutes les données d’urbanisme et environnementales. Ils est essentiel d’avoir des projets qui tiennent compte de l’economie d’énergie, de l’implantation paysagère, de la circulation auto mais aussi en modes doux…..

Autre donnée : l’économie. Il s’agit ici des références de l’entreprise ; de la nature du projet ( qui ne doit pas aller a l’encontre de la politique municipale en matière de commerce alimentaire de centre ville, par exemple) ; du cout de l’opération ; du nombre de cellules d’activités créées ; et le nombre d’emplois créés.

15 candidats ont postulé. C’est la société Frey qui a obtenu la meilleur note. La commission economique du 6 octobre a émis un avis favorable.

Le terrain va donc être vendu à la société Frey (http://www.frey.fr) qui va réaliser un projet commercial sur 9 425 m², au prix de 200 euros HT le metre carré ; soit un montant total prévisionnel de 2 254 460 euros TTC.

« Démondialisation » : la dangereuse utopie du PS et de l’extreme droite

 

I. La « démondialisation » : un concept pompeux, trompeur et dangereux

1/ Tout n’est pas à jeter dans la mondialisation : elle crée de l’emploi (1/4 des salariés français vivent de l’export) et permet à nos produits de base d’être moins chers.

2/ Mettre en place du protectionnisme de manière unilatérale, c’est s’exposer à des représailles dont les Français payeront le prix : C’est la porte à ouverte à une guerre commerciale mondiale !

3/ L’Europe est déjà très protectrice (PAC, droits anti-dumping). 2/3 des importations dans l’Union européenne se réalisent entre pays européens. Le problème n’est pas la concurrence déloyale avec la Chine (bon ceci dit on peut tout de même préférer acheter ce qui est fabriqué en UE, soyons consommacteurs) , mais notre compétitivité avec nos voisins européens!

4/ La France fait partie de l’Union Européenne et doit se conformer à une politique commune : on ne peut pas unilatéralement décider de faire de l’Europe une forteresse démondialisée ! L’Allemagne n’acceptera jamais de fermer ses frontières quand sa croissance est majoritairement due au commerce extérieur.

II. La démondialisation séduit avant tout l’extrême droite et l’extrême gauche

Marine Le Pen a déclaré « il y a à l’évidence des points de convergence entre les projets économiques de Marine Le Pen et d’Arnaud Montebourg ». Jean-Luc Mélenchon veut faire d’A. Montebourg un « premier-ministrable ».

F. Hollande et M. Aubry sont-ils prêts à assumer des thèses qui plaisent aux extrémistes de gauche comme de droite, pour attirer l’électorat de Montebourg ?

Il faut arrêter de mentir aux Français, le vrai problème de notre économie, ce n’est pas la mondialisation, c’est le manque de compétitivité. La solution est de passer à une économie financée par le travail et l’innovation et pas par la dette publique.

revue de presse