Ce qui plait à Xavier Bertrand dans la réforme des retraites c’est qu’elle n’est « pas une réforme technique mais une question de société. Elle concerne chacun de
nous ».
Souhaitant que ce moment « donne sa chance au débat, au consensus politique, au moins sur le constat partagé et plus si possible », Xavier Bertrand a lancé à l’occasion de cette réforme un grand débat dans les fédérations UMP.
Organisé sous la forme d’un tour de France animé principalement par Nathalie Kosciusko-Morizet et Arnaud Robinet en association avec les groupes parlementaires UMP de l’assemblée nationale, du sénat et du parlement européen, ce grand débat a vécu sa première étape au Plessis Robinson en présence du maire, Philippe Pemezec.
Régimes spéciaux, pénibilité, système trimestriel ou horaire, système par capitalisation, allongement du temps de travail, augmentation des cotisations, effet sur l’emploi de seniors, retraite des parlementaires… Le débat se voulait, sans tabou, répondre à des questions concrètes, nourrir les réflexions dans la perspective de la convention nationale sur les retraites du 19 mai prochain.
Xavier Bertrand et Arnaud Robinet sont repartis de cette première réunion avec deux principaux enseignements : la nécessité de sensibiliser les jeunes actifs très tôt à la problématique de leur retraite et celle de donner plus de souplesse à chaque Français dans la constitution de sa retraite.
Mais ils sont également repartis avec des messages de la salle : «Vous ne rappelez pas assez que si le PS n’avait pas descendu l’âge de la retraite à 60 ans et mis en place les 35 heures nous ne serions pas autant plombés…».
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