Lors du Congrès des Maires de la Haute-Savoie, il y a 3 semaines, Bernard Accoyer Président de l’Assemblée Nationale a fait passer un message sur l’importance d’une coopération transfrontalière Franco Suisse.
A la veille d’une votation sur le CEVA je vous livre ce message.
« J’en viens maintenant à la question de la coopération transfrontalière.
Comme vous le savez, le développement économique et social de notre région, dans le cadre d’une meilleure coopération transfrontalière avec nos amis suisses, est pour moi essentiel.
Or il m’est revenu que certains me classaient parmi les personnalités qui voudraient freiner certains projets en cours. Je suis heureux de pouvoir réaffirmer ici des positions qui ont certainement été mal interprétées.
En particulier, je veux souligner que le CEVA fait partie des projets importants pour assurer ce développement économique et social équilibré de notre région. Les financements dédiés au CEVA ont été mis en place. Ils sont prioritaires dans une période où les arbitrages sur les investissements publics sont difficiles. J’étais d’ailleurs intervenu de façon déterminante pour convaincre l’Etat de l’opportunité de son engagement.
De la même façon, des discussions ont été engagées pour définir une structure de coopération transfrontalière qui nous permette, côté français, de définir une position mieux concertée, plus unie et plus efficace, dans les discussions avec nos interlocuteurs suisses. Je soutiens le projet, actuellement en discussion, de création d’un « organisme de coopération transfrontalière » qui accorde une place à l’Etat. Cet organisme doit nous permettre, à nous tous, acteurs de ces relations transfrontalières si importantes, de développer un dialogue plus fructueux avec nos amis suisses.
Le comité régional franco-genevois doit être, à mon sens, l’occasion de proposer la mise en place de cette structure ad hoc à nos amis suisses. Ce serait un signe fort de notre engagement à approfondir toujours davantage notre dialogue transfrontalier, dans l’intérêt de nos populations et d’un développement économique et social plus harmonieux de part et d’autre de la frontière. Nous pourrions ainsi :
Ø mieux partager les charges, notamment en obtenant du gouvernement genevois des engagements plus forts sur la construction de logements à Genève ;
Ø redonner plus de substance à l'activité économique en favorisant la création en France d'activités à forte valeur ajoutée, en développant la coopération universitaire et de recherche ainsi que les actions concertées de formation, en développant plus fortement des pôles d'activités, notamment ceux qui valoriseraient de nouvelles infrastructures comme le CEVA.
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