L’évolution du Budget de Rhône-Alpes depuis que la gauche est au pouvoir
Le recours systématique à la hausse des impôts : + 23,5% depuis 2004 !
- +6% en 2005
- +7% en 2006
- +8% en 2007
- + 2,5% en 2008 !
La carte grise : +50% depuis 2004 !
28 € par Cv en 2004
30 € par Cv en 2005
35 € par Cv en 2006
42€ par Cv en 2008 !
L’EMPRUNT : impôt de demain : +100% par rapport 2004 !
175 Millions d’€ en 2004,
233 Millions d’€ en 2005,
245 Millions d’€ en 2006,
274 Millions d’€ en 2007,
plus de 350 Millions d’€ en 2008 !
LA DETTE : le record +273% par rapport à 2004 !
608 millions d’€ en 2004,
780 Millions d’€ en 2005,
950 Millions d’€ en 2006,
1254 Millions d’€ en 2007,
plus de 1664 Millions d’€ à fin 2008
LES FRAIS FINANCIERS : l’explosion X3 depuis 2004 !
- 12 millions d’euros en 2004,
- 16 millions d’euros en 2005,
- 27 millions d’euros en 2006,
- 45 millions d’euros en 2007.
Nous sommes dans une spirale infernale puisque l’augmentation de la fiscalité directe couvre à peine l’accroissement des frais financiers.
Le budget du mensonge
Lors de la campagne de 2004, le Président Queyranne avait déclaré devant les Rhônalpins : « Si je suis élu, je n’augmenterai pas les impôts. Nos promesses sont réalistes et peuvent être financées à budget constant. »
Or, quatre ans plus tard, la fiscalité directe a augmenté de 23,5 %
Pour justifier ce mensonge, il y a un second mensonge : celui de faire croire aux Rhônalpins que cette augmentation des impôts régionaux est due au désengagement de l’Etat qui n’assume pas le transfert financier lié au transfert des compétences. L’Etat n’est nullement responsable de cette augmentation injustifiée de la fiscalité régionale : les crédits de l’Etat cette année s’élèveront à 1.094 M €, soit une hausse de 30 M€. Ce qui couvre, avec la TIPP, les charges supplémentaires de la région dues uniquement à la décentralisation.
Queyranne grève pouvoir d’achat des rhonalpins
Le cumul des hausses, des taxes professionnelles et foncières ajoutées à l’augmentation des taxes sur la carte grise, ainsi qu’au bénéfice sur la hausse des carburants (TIPP a qui la gauche applique la fourchette maximum, qui rapportera cette année 71 M€), représente un accroissement des impôts et des taxes pour les habitants et les entreprises de Rhône-Alpes de plus 300 M € depuis votre élection en 2004.
300 millions retirés de la consommation dans notre Région.
Queyranne nous ruine pour quoi faire ?
On peut comprendre l’augmentation de la fiscalité ou de l’emprunt lorsqu’ils sont destinés à financer des équipements ou des investissements structurants matériels ou immatériels. Cela n’est pas le cas. Ils sont souvent destinés à honorer des dépenses de fonctionnement ou des actions qui ne relèvent de nos compétences.
Je pense, en particulier, aux crédits qui seront mobilisés, dès cette année budgétaire mais surtout au cours des deux exercices à venir, pour l’édification du Palais de la Région dont la dérive financière que nous avons tant redoutée se trouve aujourd’hui malheureusement vérifiée.
Nous aurions, et je le répète, préféré voir investis ces 200 M€ à la construction, à la rénovation des Etablissements dont nous avons la responsabilité : 200 M€, c’est l’équivalent de la réalisation de 10 lycées !
Comment ne pas évoquer l’inflation des dépenses de communication et là aussi l’importance des sommes engagées par rapport aux objectifs ! Comment ne pas être surpris du coût de la mise en place du logo de la Région sur les rames TER (750.000 € pour 20 rames) auxquels s’ajoutent 800.000 € pour ceux à poser sur les bus.
Je ne m’étendrai pas sur les 150.000 € destinés à célébrer le 20ème « anniversaire » de Tchernobyl.
J’en viens aux actions qui ne relèvent pas de nos compétences obligatoires :
- je pense en particulier à la coopération décentralisée et à la démocratie participative.
- Si nous soutenons des opérations parfaitement ciblées et qui s’inscrivent dans le temps envers des pays en voie de développement , nous pensons qu’il n’est pas de notre mission de nous disperser aux quatre coins du globe et d’être les « grands voyageurs de la planète. »
- Quant à la démocratie participative, nos concitoyens nous ont élus pour décider en leur nom et donc prendre nos responsabilités et non pas faire semblant de les consulter en permanence et encore moins organiser des colloques locaux, nationaux et … mondiaux !
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