Dans un discours au français parfait, l’ancien Premier ministre travailliste Tony Blair a illustré sa méthode de la réforme et s’est fait le défenseur et le promoteur de l’Europe.
Dans un discours aux accents très européens, l’ancien Premier ministre britannique a défendu un avenir où "nos deux grandes nations européennes pourront avec d'autres nations européennes, faire l'Europe", au-delà des clivages politiques. « En matière d'Europe, il ne s'agit pas de droite ou de gauche mais d'avenir ou de passé et même de force ou de faiblesse […] A mesure que nous avançons dans le 21ème siècle - que la Chine et l'Inde, dont toutes deux ont une population plus grande que celle de l'Amérique et de l'Europe réunie, multipliée par deux - notre mission dans ce monde ne consiste pas à regarder derrière nous » : « Dans un monde qui change, malheur à celui qui stagne »
Confrontés au même défi qu’est « celui du changement généré par la mondialisation », il estime que « nous sommes plus puissants, plus efficaces [...] si nous faisons partie de l'Europe, ensemble, unis et forts ».
Il a également affirmé qu’il était du rôle et du devoir des responsables politiques d’agir pour rendre les conséquences positives de la mondialisation et maximiser les opportunités qu’elle offre au profit de l’ensemble des citoyens.
Pour lui, relever les défis de la mondialisation « n’exige nullement que nous renoncions à nos valeurs » ; à l’inverse, tout repose sur la façon dont nous les appliquons.
Dans ce contexte, il a plaidé pour de nouvelles réflexions : « Pour l'Europe [...], ses citoyens, ses institutions, qui dit nouvelle époque dit nouvelles réflexions ».
Pour découvrire l'humour british de Tony Blair cliquez dans ma rubrique vidéo à la droite de votre écran.
Commentaires