Quand on parle élection, il nous faut parler stratégie. Je suis Adjointe de la deuxième ville du département de la Haute-Savoie. Thonon qui est par ailleurs, l’un des deux villes de Rhône-Alpes de plus de 30 000 habitants à être encore dans la Majorité Présidentielle.
Je préside également des structures intercommunales très implantées : la Mission Locale du Chablais qui a compétence sur tout le territoire ; et le Symagev qui a compétence sur tout l’arrondissement de Thonon.
Ceci offrant une certaine réserve de voies dans la perspective des Régionales. Au-delà de la ville de Thonon, nous devons aussi raisonner « bord du lac Léman», soit un bassin de 100 961 habitants (24 264 habitants canton Douvaine+ 32 500 Thonon+ 27 197 canton Evian+ 17 000 communes périphériques Thonon) ; pour le Chablais qui compte 123 000 habitants.
Si on parle stratégie, on peut évoquer l’après élection régionale.
En cas de victoire, il nous faudra être capable de gérer les affaires. Il nous faut donc des gens qui connaissent les dossiers. Des dossiers très techniques souvent. Des dossiers pour lesquels 2010 sera stratégique, ce qui sera le cas pour les transports. Il faut également, être capable de faire fonctionner la Région qui est une grosse machine.
En cas de défaite, il faudra être capable de s’opposer concrètement. Une bonne opposition est celle qui se bat sur le fond des dossiers. Pour cela il faut les connaître ! Une bonne opposition est celle qui est capable de proposer des solutions. Pour cela il faut connaître les contextes. Une bonne opposition est une opposition qui sait communiquer sur ses idées de manière charismatique, et assurée. Dans les débats en séance, l’approximation n’a pas sa place. Une bonne opposition est celle qui est crédible. Quand on est dans l’opposition régionale, il faut aussi être capable de contrer les nombreuses attaques contre le Gouvernement. L’hémicycle régional n’est pas un podium de haute couture, ni un endroit on peut juste passer. Ce nouveau mandat régional, est une étape. Il va durer 4 ans. En pleine réforme des collectivités. Il faudra être capable d’assurer les transitions nécessaires pour le bien de Rhône-Alpes. Et nous savons tous que les régions sont des contre pouvoir au Gouvernement, qui auront pour
mission de tout faire pour freiner la réforme. Il faudra alors se battre encore plus.
Et dans la perspective des élections présidentielles en 2012. l’opposition régionale devra être pertinente, encore plus performante pour défendre le candidat de l’UMP dans l’hémicycle régional qui sera transformé en véritable tribune politique.
A 39 ans, je suis plus motivée que jamais. Je connais mes dossiers, j’ai acquis la compétence du débat. Je ne suis pas une « jeune » situation très à la mode. Mais en tout cas mon âge est bien en deçà de la moyenne d’âge des 3 candidates qui me précèderaient sur la liste en l’état actuel des choses (55 +61+30 /3= 48 ans).