Compétitivité François Fillon 2017 Contre le chômage qui touche près de 6 millions de nos compatriotes, contre la croissance molle et la désindustrialisation, la France a tout essayé … sauf ce qui marche partout ailleurs. Et ce qui marche dans les autres pays, c’est une politique économique qui place les entreprises au cœur de la croissance, et qui leur donne les moyens de se développer et de créer des emplois.
C’est parce qu’elle réalise des bénéfices qu’une entreprise peut investir, innover, gagner des parts de marché, et donc créer des emplois. Voilà pourquoi il faut continuer à réduire les charges sociales et les impôts des entreprises : non pas pour leur faire des « cadeaux », mais pour favoriser l’investissement, l’innovation et la création d’emplois.
Je veux ainsi réduire massivement les charges sociales et fiscales qui pèsent sur la compétitivité. Cela représente 35 Mds en faveur des entreprises : 25 Mds au travers d’une baisse des charges sociales et des impôts qui pèsent sur la production, et 10 Mds au travers d’une baisse de l’impôt sur les sociétés. Par ailleurs, la suppression de l’ISF porte ces allégements à 40 Mds. Cela représente plus que l’ensemble des dépenses de R&D des entreprises (30 Mds€) ou 15% de leurs dépenses d’investissement (260 Mds€) : de quoi redonner un nouveau souffle à l’économie française !
Les propositions
Simplifier et renforcer les allègements de charges sociales pour réduire le coût du travail et créer des emplois
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1Renforcer les allègements existants par un nouvel allègement de charges sociales et d’impôts de production, de 25 Mds€, portant sur tous les salaires, pour redonner un nouveau souffle à l’économie française. Cet allègement montera progressivement en charge jusqu’en 2020.
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2Transformer le CICE qui est un crédit d’impôt complexe, en baisse des charges patronales pour un montant équivalent, durable et lisible.
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3Alléger l’impôt sur les sociétés (IS) pour renforcer la compétitivité de nos entreprises et la création d’emplois en France. Les contributions additionnelles à l’IS seront supprimées en 2018 et le taux d'IS sera diminué progressivement pour atteindre environ 25% au terme du quinquennat. Cette mesure représente un effort de l’ordre de 10 Mds€ et permettra de tendre vers le taux moyen de l’Union européenne.
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4Prolonger jusqu’en 2019 le dispositif de suramortissement exceptionnel des investissements, pour soutenir l’investissement et la trésorerie des entreprises industrielles.
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5Stabiliser et rendre lisible notre politique fiscale pendant cinq ans, après avoir annoncé les grandes mesures fiscales du quinquennat, pour donner de la lisibilité aux acteurs économiques.