En annonçant la prorogation de la convention actuelle faute d'accord avec la SNCF, M. Queyranne offre à la population rhônalpine un triple aveu :
• reconnaissance de la validité de notre position puisque nous avions milité au printemps dernier par respect pour les électeurs pour un report du renouvellement de la convention à fin 2016, puisque le futur exécutif aurait été spectateur passif tout au long du mandat à venir de l'application d'une convention signée par l'exécutif sortant ;
• absence de vision et précipitation : comment qualifier autrement cette réaction de M. Queyranne sans aucune concertation préalable avec les élus régionaux et 8 jours seulement avant la réunion de la commission transports qui était censée examiner le projet de nouvelle convention ?
• situation d'impuissance avérée face au système SNCF : cela fait des années que nous pouvons constater les rigidités et dérapages dans les coûts imposés à la Région, liés à l’absence de souplesse dans l'organisation et dans les référentiels de la SNCF qui ne sont plus soutenables dans le contexte de raréfaction des ressources des collectivités territoriales. La composition de l'exécutif de M. Queyranne n'a pas permis de dépasser les archaïsmes d'une situation qui porte préjudice aux rhônalpins.
C'est pourquoi il est nécessaire d'augmenter le niveau de nos exigences vis-à-vis de la SNCF et notamment de faire évoluer les cadres et les organisations vers plus de souplesse, plus de réactivité et plus d'économies : cela constitue pour nous, candidats du centre et de la droite, une des priorités du mandat à venir car cela conditionne la préservation d'un système de TC ferroviaire performant et adapté à la réalité des besoins.
Eric FOURNIER
Maire de Chamonix
Vice-président du groupe UDC App.