Lors du campus LR au Touquet, Daniel Fasquelle a tenu à féliciter chaleureusement tous les jeunes des départements du Nord et du Pas-de-Calais qui ont fait de ce rendez-vous la rentrée politique de notre mouvement.
Enfin il est revenu sur « le plus grand échec » de François Hollande, sa promesse formulée janvier de 2012 de faire de la jeunesse la priorité de son quinquennat. « Il voulait qu'on le juge sur cette seule promesse, que les jeunes en 2017 vivent mieux qu'en 2012. Or de nombreux jeunes vivent dans la pauvreté, de nombreux jeunes quittent notre pays », déplore Daniel Fasquelle, appelant notre pays à « des réformes de fond ».
Sénateur-maire de Cambrai (Nord), Jacques Legendre avait tenu à participer à ce campus bien qu'il revenait, la veille, d'un voyage parlementaire en Afrique. L'occasion pour témoigner de la « bombe démographique » que constitue l'Afrique. « Nous devons permettre à ces pays de se développer si nous voulons que les jeunes aient la chance d'avoir un avenir chez eux car nous ne pouvons pas leur offrir un avenir chez nous ».
Portant son regard sur sa région, la région Notrd-Pas-de-Calais-Picardie, Jacques Legendre évoque le « combat majeur » que livre Xavier Bertrand. « Notre devoir à tous c'est un soutien déterminé, dynamique, sans faille pour livrer ce combat jusqu'au bout et pour le gagner ».
De Nice, Christian Estrosi a accompli 1 173 kilomètres pour participer à ce rendez-vous, pour échanger -ce qu'il considère comme un devoir pour un parlementaire - avec les jeunes et apporter tout son soutien à Xavier Bertrand qui livre un combat identique au sien.
Si Xavier Bertrand est opposé à la frontiste Marine Le Pen, Christian Estrosi, le député-maire de Nice est pour sa part opposé à la petite fille de Jean-Marie Le Pen, Marion Maréchal-Le Pen.
« Il y aura deux grandes batailles de France : la bataille du Nord et la bataille du Sud », résume Christian Estrosi qui « échange et partage beaucoup » avec Xavier Bertrand.
« Ensemble avec les Républicains et les amis du centre, nous avons à affronter le bloc des sectaires. Dont ceux de gauche qui gèrent nos régions depuis trop longtemps. Nous sommes frappés par la double peine, avec François Hollande à l'Élysée et les socialistes dans nos régions ,qui se traduit par un cortège de malheurs : des entreprises qui licencient, une implosion de l'insécurité, des déséquilibres sociaux, les flux migratoires… »
« Nous sommes tous rassemblés pour conquérir les 13 régions, et c'est possible », relève Christian Estrois mettant en garde « les messages discordants des grandes voix qui ne pensent qu'à 2017. Nos électeurs nous demandent de l'unité, non pas d'être identiques. Celui qui prendrait le risque de nous affaiblir porterait une très lourde responsabilité », poursuit Christian Estrosi.
Les présidences des régions de France aux Républicains et à ses alliés permettraient de poursuivre le travail entamé dans une majorité de communes et de départements gardés et gagnés en 2014 et 2015.
« La loi NOTRe fait des régions le premier décideur économique. C'est une responsabilité majeure pour nos collectivités régionales qui accompagneront le monde des entreprises », rappelle Christian Estrois, détaillant un certain nombre de projets qu'il compte mettre en œuvre en PACA comme un Fonds stratégique régional qui permettrait de rentrer dans le capital d'entreprises saines mais en difficulté et d'en sortir une fois remises à flot. Les plus values obtenues permettraient d'être investies dans la recherche, notamment.
L'apprentissage sera au cœur du projet de la région PACA mais également de tous les projets des Républicains qui déposeront cette semaine, indique Christian Estrosi, une proposition de loi sur l'apprentissage. « Je n'arrive pas à comprendre, alors qu'il y a de la part des entrepreneurs des offres d emploi, que les régions socialistes n'aient jamais harmonisé les plans de formation avec les offres. Dans notre proposition, nous souhaitons remettre l'apprentissage à 14 ans, pour que les jeunes aient un vrai job qualifié à la sortie de la formation (CAP, BEP…) alors qu'aujourd'hui c'est de vrais métiers d'avenir dont on prive les jeunes. Avec cette loi sur l'apprentissage, nous garantissons que l'apprenti ait le même statut que le salarié dans l'entreprise », précise Christian Estrosi, félicitant les Jeunes Républicains de ces « deux journées constructives qui permettent de faire avancer nos idées, deux journées d'espérance pour la reconquête de notre pays, pour une France forte, généreuse, respectée dans le monde ».