La France devrait recevoir 310 millions d'euros d’ici à 2015 dans le cadre de l’initiative européenne pour la jeunesse, a indiqué François Rebsamen, ministre du Travail à l’occasion de la conférence de lancement du programme français.
"La France est le troisième État-membre bénéficiaire de ces financements, derrière l’Espagne et l’Italie", précise le ministre.
16 régions sur 23 doivent en bénéficier. Elles devront mener trois types d’actions prioritaires : repérage et suivi des jeunes décrocheurs, accompagnement personnalisé des jeunes en rupture, et une expérience d’insertion professionnelle, par l’apprentissage, la formation ou l’immersion.
Les jeunes qui n’ont pas d’emploi et pas de qualification seront prioritaires.
Dans ce cadre, l’État va débloquer à nouveau 70 millions d’euros en 2014 pour cofinancer l’embauche de 45 000 emplois d’avenir supplémentaires. L’objectif est de permettre au total à 95 000 jeunes de bénéficier d’un contrat aidé de ce type, qu’il s’agisse d’un renouvellement de CDD ou d’une première signature de contrat. Le budget 2014 prévoyait 1,2 milliard d’euros pour financer ce dispositif (crédits de paiement et autorisations d’engagement). Sur la période 2014-2017, le coût pour l’État en autorisations d’engagement s’élève à 500 millions d’euros.
Ce n’est pas bon signe pour notre pays que l’Europe nous vienne en aide sur ce champ d’action. Révélation de la gravité de la crise économique et sociale que nous traversons.