Les chiffres de l’Insee montrent une aggravation des chiffres du chomage des 15-24 ans, et dans le Chablais plus qu’ailleurs. Alors a qui la faute ? cette question posée ainsi est des plus simpliste pour une sujet extrêmement complexe. Et pourtant on doit bien s’interroger sur le pourquoi de ce mal français qui est « le chômage des jeunes » une réalité depuis le choc pétrolier des années 70.
Lorsque ce sujet est évoquée dans diverses réunions, d’autres questions se posent alors : que connaissent les jeunes de l’entreprise ? quelle image leurs parents leur renvoient ils du monde du travail ? que savent réellement les enseignants, eux dont le rôle est de former des jeunes, du monde de l’entreprise ?
Le chomage des jeunes, à qui la faute ? la qualité des diplômes ; la transmission des savoirs. Est-ce au contraire l’entreprise qui est trop frileuse à l’idée d’embaucher un jeune sans expérience ? est ce la faute des jeunes, que l’on nomme génération Y, la génération qui ne veut plus vivre pour travailler, mais travailler pour vivre ?
Au-delà du chômage des jeunes, on peut aussi s’interroger sur le pourquoi du plus en plus de jeunes diplômés qui occupent un emploi en dessous de leur niveau de compétences en début de carrière.
Quelques élements de réponse :
- Peut etre la formation est en cause. En tout cas on constate que la formation détermine l’employabilité des 18/25 ans.
- Peut être notre rigidité législative en matière d’emploi. En effet, les dirigeants craignent d’embaucher, par peur de ne pas pouvoir se séparer du salarié en cas de difficulté.
- Peut etre du à l’école elle-même, qui a du mal à se remettre en cause, et ou l’on peut que constater l’ecart immense entre les besoins des entreprises et le monde éducatif. Notre école ne valorise toujours pas l’intelligence manuelle, ni même la prise d’initiative, encore moins l’autonomie.
- Peut etre aussi du à l’image que notre société a des jeunes.
Beaucoup de peut etre, mais une seule certitude : on a un gros probleme avec l’emploi des jeunes depuis 40 ans, dans notre pays. Au bout de 40 ans, je pense que l’on doit passer à des solutions structurelle et non conjoncturelle.