AGRICULTURE
« La ruralité est un atout, il s’agit donc de défendre notre agriculture. »
Une agriculture d’excellence qui reste fragile. Caractérisée par une production laitière et fromagère reconnue et une forte proportion d’élevage, elle joue également un rôle indispensable dans l’entretien des paysages. Malgré son dynamisme, notre agriculture de montagne, confrontée à de nombreux handicaps la rendant moins compétitive que l’agriculture de plaine, doit absolument être protégée. Nos produits du terroir sont notre culture, les agriculteurs et les artisans qui les valorisent en sont les garants. Il faut renforcer une agriculture diversifiée de qualité. On doit soutenir la nouvelle filière bois, et protéger la pêche professionnelle.
Pour cela, je souhaite :
• Une meilleure prise en compte de la production herbagère et de l’élevage animal, majoritaires sur notre territoire, dans le cadre de la réforme de la Politique Agricole Commune. Cette politique herbagère, doit être promue au niveau européen pour son rôle écologique.
• Accompagner davantage les démarches collectives valorisantes (AOP, OGP) et les circuits courts afin de protéger nos productions. De même, il faudra favoriser les points de vente de proximité afin d’encourager ces filières qualitatives, profitables aux producteurs comme aux consommateurs.
• Conforter les différentes politiques de compensation des contraintes naturelles (Indemnité Compensatrice des Handicaps Naturels, Prime Herbagère Agro-Environnementale, aides à la mécanisation…) et les aides liées au surcoût des bâtiments agricoles construits en zone de montagne.
• Favoriser l’installation des jeunes agriculteurs et la transmission des exploitations agricoles.
• Rendre l’agriculture plus compétitive grâce à la baisse des charges.
• Imaginer une politique pertinente qui favorise les projets innovants.
• Soutenir les pôles d’excellence, via la structuration et la formation.
• Revaloriser les retraites des agriculteurs.
• Limiter la consommation du foncier, rare et précieux dans nos territoires : 400 ha de foncier agricole par an dans notre département sont consacrés à l’urbanisation (350 ha) et aux infrastructures routières (50 ha) : nous devons opter pour des modèles de développement moins consommateurs d’espace.
• Veiller à la pérennité du groupe Montagne ANEM / Ministère de l’Agriculture à l’Assemblée Nationale.
• Exonérer de l’impôt sur la fortune tout propriétaire de terrain qui permettrait une exploitation agricole de sa parcelle, par le biais d’un bail rural.