La Dares a publié une étude le 29
février dernier qui constate qu' "au cours des premières années suivant
la fin des études, les différences selon le niveau de diplôme sont
considérables : le taux de chômage des actifs récents ayant au plus un brevet
des collèges s'élève à 45% fin 2010, contre 27 % pour les diplômés d'un CAP ou
BEP, 18% pour les bacheliers et seulement 10 % pour les diplômés du
supérieur".
Aussi, "l'insertion des jeunes
dans l'emploi est progressive. Les jeunes sont ainsi plus souvent au chômage
que les actifs ayant plus d'ancienneté sur le marché du travail. Fin 2010, 19,5
% des actifs qui ont terminé leur formation initiale entre 2006 et 2009 ('actifs
récents') sont au chômage, contre 11,4 % de ceux présents sur le marché du
travail depuis cinq à dix ans et 7,4 % de ceux ayant plus de dix ans
d'ancienneté".
"Dans les premières années suivant
la fin de leurs études, les jeunes sont relativement nombreux à faire partie du
'halo du chômage' 1. En
2010, 3,5 % des jeunes ayant achevé leurs études depuis 1 à 4 ans sont sans
emploi sans être classés comme chômeurs bien qu'ils souhaitent travailler,
contre seulement 1,3 % pour ceux qui ont terminé leurs études depuis plus de
dix ans", souligne la Dares.
De plus, "comme pour le taux de
chômage, la part du 'halo du chômage' est d'environ 2,5 fois plus forte de un à
quatre ans après la fin des études qu'au-delà de dix années et les écarts selon
le niveau de diplôme sont très importants en début de vie active (8 % des peu
ou pas diplômés font partie du 'halo du chômage' en 2010, contre seulement 2%
des diplômés du supérieur)".
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