En démissionnant du Conseil d’Etat de la République et canton de Genève, Mark Muller démissionne également de la co-présidence du Projet d’agglomération franco-valdo-genevois.
Ceci n’est pas forcément une bonne nouvelle pour les partenaires français à 4 mois du dépôt du dossier « Projet d’agglomération 2ème génération » à la Confédération.
Dans un communiqué de notre président, les élus de l’ARC soulignent la qualité de la collaboration qui a été la nôtre, durant les 3 années de mandat de Mark Muller à la tête du Projet d’agglomération. Cette collaboration a permis de faire avancer des dossiers cruciaux pour le devenir du territoire, à l’exemple du CEVA. Nous étions, notamment, en train de travailler sur la question cruciale du logement, de la gouvernance à travers le Groupement local de coopération transfrontalière et de l’aide au financement par le Canton de Genève d’opérations d’infrastructures sur le territoire français. Et cette entente constructive s’avérait, sous bien des aspects, précieuse.
Mark Muller était des élus qui s’était engagé pour construire, dans les années à venir, plus de logements dans le canton de Genève. Dans cet objectif, le Plan directeur cantonal, pour lequel il s’est battu, est le strict minimum pour commencer à rééquilibrer notre agglomération. Mark Muller avait compris cet enjeu. Il a fait preuve de courage dans la défense de cette politique
En tant qu’élue française de l’ARC, j’espère que le Conseil d’Etat nommera un représentant constructif, ouvert au dialogue et surtout convaincu que l’avenir de Genève ne se joue pas sur le replis frileux dans la limite de ses frontières mais plutôt dans l’ouverture à une agglomération transfrontalière équilibrée, dynamique et solidaire.
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