Le blog d'Astrid Baud Roche

Loi Macron : Jours fériés à la carte : « on entre de plain-pied dans le communautarisme » Signez la pétition Contre ce projet

Aujourd’hui en France - La fin du ramadan pourrait devenir fériée dans les DOM. A l’inverse, des fêtes catholiques ne seraient plus chômées. Cet amendement de la loi Macron fait débat.

Eric Ciotti, député UMP et président du Conseil général des Alpes-Maritimes, compte déposer un recours devant le Conseil constitutionnel si l’amendement à la loi Macron autorisant le remplacement de certains jours fériés catholiques pas d’autres fêtes religieuses devait être définitivement adopté.

 Introduire de la souplesse dans les jours fériés en outre-mer, est-ce légitime ?

Eric Ciotti : C’est un véritable scandale institutionnel. Tout d’abord, sur la forme, cet amendement est issu d’un cavalier législatif, c’est-à-dire qu’il n’a rien à voir avec le sujet du texte. Mais, surtout, il rompt avec le principe fondamental d’unité de la République et remet en cause l’identité et la culture de notre pays. Alors que l’on a besoin d’unité, on est en train de flatter les communautarismes qui vont, si on n’y prend garde, disloquer la République. C’est sans doute la disposition la plus grave de la loi Macron, s’il n’y avait qu’une raison de s’opposer à cette loi, ce serait celle-là.

Mais le choix de ces jours serait très encadré, discuté avec les partenaires sociaux et décidé par le préfet…

Je ne veux pas rentrer dans le débat technique, c’est une question de principe. La France ne vient pas de nulle part, elle a une histoire, elle a une identité. Elle est l’héritière d’une civilisation judéo-chrétienne qui, au-delà d’une religion, a façonné une culture Noël est célébré aujourd’hui par tout le monde, quelle que soit sa religion.

Préserver absolument toutes les fêtes historiques ne permet pas de trouver le compromis ?

On ne négocie pas avec la République. L’histoire de la France est une et indivisible. Ce ne sont pas à des territoires de faire leur histoire. Au lendemain des attentats, le gouvernement parlait d’unité de la République, de défense de la laïcité, de la nécessité de restaurer les valeurs républicaines. Et, à peine un mois après, on entre de plain-pied dans le communautarisme. On parle aujourd’hui de Mayotte ou de la Réunion, mais pourquoi pas les mêmes revendications demain en Seine-Saint-Denis ou ailleurs? Si cette disposition est toujours en vigueur dans le texte après la navette, le groupe UMP déposera un recours devant le Conseil constitutionnel sur la forme et sur le fond. 

Comment prendre en compte la diversité et la spécificité des territoires, comme celles des départements d’outre-mer ?

On prend en compte les spécificités en ne transigeant pas avec les principes fondamentaux de la République. Ces îles sont dans la République depuis des siècles et elles n’ont jamais

Signez la pétition

La France est à la croisée des chemins : soyons responsables.

La crise que nous connaissons est exceptionnelle. Nous ne pouvons pas occulter les difficultés, ni les efforts que nous devons tous faire. Cependant, hors de question d’en venir à ce que déclarait Winston Churchill en 1940 : «Je n'ai à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur...». Le temps est au courage, à la responsabilité et à la crédibilité ; voilà ce que doit être l’attitude à tous les niveaux politiques, tant au niveau national qu’au niveau local. Etre crédible, c’est aussi oser dire les choses, et la vérité. Les citoyens sont adultes et matures pour entendre « les choses ».

Le temps est venu de faire des choix. Au niveau national : décision sur la dette, sur la réduction des dépenses, sur les grandes réformes structurelles à conduire, sur les efforts de chacun à faire, ou sur la règle d’or. Au niveau local : décision sur les investissements qui sont prioritaires, sur la maîtrise des dépenses de fonctionnement.  Le temps est à la rigueur. Et personne ne pourra reprocher à un élu d’être rigoureux.

Si les élus doivent se montrer responsables, la population doit être aussi lucide sur la situation. On ne pourra demain avoir autant ou plus qu’hier. Chacun de nous doit accompagner les efforts de la France. Evidemment, cet effort doit être équitable.

Etre rigoureux et lucide ne veut pas dire être pessimiste. On doit être capable, nous les élus, de montrer le chemin qui doit nous mener vers une reconstruction économique, vers une ré industrialisation de notre pays (c’est possible), vers une structuration de nos territoires pour préparer l’avenir. Tout cela en préservant au maximum notre modèle social au niveau national, et les services à la population au niveau local. Et nous devons tous être capables, nous citoyens, d’accompagner les changements.

La France est à la croisée des chemins. La réussite de notre pays est encore possible. Je fais partie de ceux qui le pensent. Pour se donner les moyens de réussir, il faut être capable de mobiliser des ressources qui générons des richesses. Mais pour mobiliser ces ressources il faut avant toute chose assainir nos dépenses. et je le redis, nous ne sommes plus dans le temps du rêve….

Désenclavement du Chablais : déposons nos bâtons de pélerins et brandissons nos étendards!

Les deux caractéristiques majeurs du Chablais sont, d’une part une forte activité touristique saisonnière, été comme hiver ; et d’autre part, la proximité avec la Suisse qui offre un marché du travail important. Tout cela induit un trafic touristique important ainsi que du pendulaire considérable.

Le Chablais c’est plus de 110 milles habitants, et il connaît une croissance démographique importante, l’une des plus importante de France. La population a doublé en 50 ans ! A cela on ajoute les 190 milles lits touristiques en été et 120 milles lits en hiver. Donc la population double durant 6 mois de l’année. Le chablais c’est 40 milles salariés parmi lesquels on compte les frontaliers qui vont travailler sur le canton de Genève.

Dans le Chablais nous avons également des fleurons de l’industrie :

Parmi les 5 plus grandes entreprises du Chablais, 3 sont dans le secteur industriel : Les Eaux d’Evian, Thalès, Les Papeteries du Léman

Et pour apporter de l’eau à notre moulin : Selon la CPE, commission pour l’emploi du bassin, à ce jour il y a deux enjeux porteurs d’emploi pour le Chablais……L’un des enjeux porteurs d’emploi est le projet de désenclavement routier du chablais.

Autre donnée non négligeable, c’est le trafic actuel sur le Chablais : sur la RD 1005, entre Thonon et Douvaine, en période de pointe nous atteignons les 36 000 véhicules jour dont 2 500 poids lourds.

Sur la RD 903, entre Thonon/ Machilly, nous avons en période de pointe 32 000 véhicules dont 3 000 camions. Ces deux routes sont les deux seules du Chablais…. Ces deux axes sont congestionnés. Et On prévoit une hausse globale du trafic de 30 à 55% sur 10 ans !

Le trafic ferroviaire est également très important vu notre équipement. Une seule voie ferrée entre Annemasse  et Evian.

C’est plus de 40 trains par jour, dont 20 sillons pour les Eaux d’Evian. Et il faut savoir qu’un train des Eaux d’Evian est long en moyenne de 750 mètres.  C’est dire l’occupation de la seule ligne que nous ayons.

Certes le CEVA est annoncé pour 2015, mais il absorbera 6000 passagers jour au grand maximum. Ce qui evut dire que le CEVA absorbera le hausse du trafic, mais ne résoudra pas la congestion actuelle des routes.

Parlons de la pollution à présent……Les Verts sont très sensible au sujet. Plus de 5 milles camions traversent le Chablais tous les jours. Ils passent dans les centres villages de Sciez, de Douvaine, de Bons en Chablais. Des cours d’écoles qui respirent le gasoil…… et que dire des nuisances sonores….. Nuisances des camions qui s’ajoutent bien entendus aux voitures …

Quelques mots sur l’insécurité routière. L’inadaptation du réseau routier se traduit aussi en terme d’insécurité. Entre Thonon et Annemase, depuis 1995, on compte en moyenne 70 accidents corporels par an,  9 tués par an, 40 blessés graves  et 60 blessés légers par an. Se sont sur le plan national parmis les chiffres les plus élevés si l’on considère le nombre d’accident par kilomètre de voirie. Nos deux routes sont un véritable calvaire…… avec des silhouettes  noires et des bouquets de fleurs qui balisent la chaussée….

Une activité économique importante, un tourisme dynamique, des industries en pleine croissance,  une croissance démographique galopante…. Le Chablais est un territoire vivant, qui bougent…… mais pour que ce dynamisme perdure il faut que les aménagements suivent…. Et aujourd’hui le projet qui peut aider ce territoire c’est le désenclavement routier.

· Les Chablaisiens défendent un projet multimodal ;

· les fonctions de ce projet sont simples. 

o     Desservir, irriguer le territoire….

o      Assurer son raccordement à Genève… 

o     Soulager les communes et les délester d’un trafic pour améliorer leur qualité de vie…..

Voilà ce que veulent les Chablaisiens…..le projet de désenclavement tel qu’il existe aujourd’hui fait l’objet d’un large consensus. Ce travail a été long car pour la petite histoire cela fait plus de 50 ans que l’on parle de ce projet

Ce projet de désenclavement  est multimodal.

• Un côté ferroviaire avec le CEVA

• Un côté Lacustre.
• Les collectivités mettent largement la main au porte monnaie pour payer les navettes sur le lac Léman.

• Et enfin un côté routier
• avec le contournement de Thonon  qui est hors Contrat de Plan Etat Région payé uniquement par les collectivités.
• et  le projet qui est dans le CPER : la 2 X deux voies entre Machilly / THONON

Si on ne nous donne pas les moyens d’avoir le désenclavement routier, cela veut dire que l’on veut remettre en cause l’avenir du Chablais. Et que l’on veut nous asphyxier !

Le risque est donc important. Et c’est pourquoi, aujourd’hui après des années ou j’ai le sentiment que l’on nous mène en bateau, je m’interroge sur l’utilité de chercher encore à vouloir dialoguer et expliquer le projet.  Tout le monde connaît le projet ! pourquoi vouloir l’expliquer encore et encore. Aujourd ‘hui il faut que l’on nous dise si l’Etat et pour, ou si il est contre. Si il est pour il budgète le chantier et l’affiche.

Vraiment le temps du dialogue est passé. Et j’en suis fortement agacée. Je suis pour une démonstration de force qui réunie politiques, monde économique et tous les citoyens.  Comme avait su le faire en son temps la bassin annécien pour l’A41.  Et bien faisons la même chose. Laissons tomber nos bâtons de pélerins et soyons prêts plutôt à sortir nos étendards.

 

Ma réaction et analyse du vote de dimanche: nationale, régionale, départementale et locale

J’ai voulu prendre le temps de la réflexion et de l’analyse avant de m’exprimer sur le scrutin de dimanche.

Ma première analyse est nationale. 

Il est incontestable que le vote de dimanche a été un vote sanction contre le Gouvernement. Les électeurs, qui pour la plupart subissent la crise de plein fouet, lancent ainsi un appel au pouvoir en place.  Même si ils avaient voté pour Nicolas Sarkozy en 2007, donnant par la même le coup d’envoie des grandes réformes de notre pays ; aujourd’hui dans la difficulté économique, sociale et parfois humaine ne voyant pas le fruit des réformes ils demandent des solutions rapides à leurs problèmes. Si il y a un tel fossé entre le Gouvernement et le peuple c’est sûrement par manque de pédagogie de la majorité, qui n’a pas su expliquer la crise, ni ses réformes, ni même la situation exacte de l’économie française ( qui est celle qui souffre le moins en Europe).

Le vote de dimanche est aussi un vote sanction contre l’UMP.  Au fil de la campagne, j’ai bien entendu la désapprobation des sympathisants du parti majoritaire qui ont très mal vécu les diverses ouvertures à gauche.  Qui n’ont également pas validé les choix faits par le parti pour la constitution des listes (choix accueilli aussi de manière mitigé par les militants lors du Conseil National de janvier).

Au-delà de cela il faut aussi relativiser la défaite. En effet, la majorité présidentielle n’a jamais gagné une élection régionale intermédiaire.  Il faut dire aussi que si on prend le temps d’analyser sérieusement les résultats on se rend compte que la hausse fulgurante du FN, n’en est pas une en réalité. Le parti de Jean-marie Le Pen a tout de même perdu 20% de ses voix, soit 400 000 par rapport à 2004. La hausse du pourcentage du FN est due à la forte hausse de l’abstention, puisque les pourcentages se font sur les votes exprimés.

Il faut aussi rappeler les résultats du premier tour. Ce qu’il faut retenir, c’est que l’UMP reste la première force politique. Notre problème est de ne pas disposer de réserve de voix.  La seule réserve que nous avions était chez les abstentionnistes que nous n’avons pas su convaincre entre les 2 tours.

Ce que je regrette c’est la confusion des genres. Lors de ce vote, les électeurs ne se sont pas exprimés sur le fait régional, mais sur le fait national.  On a pourtant fait notre possible pour que les régions soient le seul objet du débat. On a échoué sur cet aspect.

Ma deuxième analyse est régionale.

Elle se rapproche de l’analyse nationale évidemment. Une réjouissance, bien mince, dans notre région, le FN fait l’un des moins bon score national.   En Rhône-Alpe, l’UMP reste tout de même majoritaire, puisque nous sommes arrivés en tête au premier tour. C’est uniquement l’alliance tambouille qui a permis à Mr Queyranne de gagner la Région. Mais cette alliance ne pourra pas tenir le choc lors de la gestion de la collectivité tant les différences sont énormes.  Au bout du compte ce sont les rhônalpins qui en paieront le prix.

Au niveau de la Haute-Savoie

Il faut tout d’abord retenir que nous avons fait le deuxième score national le plus favorable à l’UMP dans le cadre d’une triangulaire.

Nous avons eu un taux d’abstention important, à plus de 53%. Et c’est ce qui fait que la gauche est arrivée en tête. Mais je ne pense pas que l’on puisse dire que notre département est devenu rose.  L’UMP a gagné plus de 8 points entre les deux tours, alors que le PS marié avec les Verts ont perdu plus de 4 points, quant au FN il en a gagné 1.  je ne veux pas par là minimiser la défaite. Je veux juste rappeler les chiffres et comparer ce qui est comparable. Des chiffres a relativiser aussi si l’on tient compte de mon analyse au niveau national.

Ce que l’on peut dire aussi sur la Haute-Savoie, c’est que le Chablais et la vallée de l’Arve ont plutôt bien résisté compte tenu que la 3^ème et la 5^ème circonscription ont une majorité de vote UMP.

Enfin, je reste persuadée que si on avait fait un autre choix pour la constitution de la liste départementale on aurait pu limiter la casse.

Pour ce qui est de Thonon

Je pense que ma position basse sur la liste de la majorité présidentielle a incité certains électeurs à bouder les urnes. Le résultat de ma ville ne m’inquiète pas particulièrement. En effet, les élections locales se font sur le choix des hommes et sur un programme. Et j’ai confiance, car j’ai l’intime conviction de la majorité municipale de Thonon fait les bons choix pour la ville à savoir : pas augmenter les impôts, faire progresser l’investissement et maîtriser les dépenses de fonctionnement avec sans cesse à l’esprit  de vouloir offrir plus de service à la population.

Pour terminer mon propos, je voudrais remercier les électeurs de la majorité présidentielle pour leur soutien. Je remercie aussi les militants et sympathisants qui nous ont accompagné durant la campagne pour l’affichage, le tractage et le relais qu’ils ont pu être. Sincérement merci pour leur fidélité et dévouement. Et dieu sait qu’ils ont étaient courageux de nous suivre dans cette aventure.

L'écologie serait-elle l'apanage des verts ?

 

NON ! ...L'ÉCOLOGIE N'EST PAS L'APANAGE DES VERTS...

Nicolas Sarkozy a pris, devant les Français, l'engagement de mettre la protection de l'environnement au coeur de ses priorités.

Le Président de la République a tenu sa promesse et a créé le Ministère de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durable :

Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de la Mer depuis février 2009, est un ministère unique en Europe en charge des Technologies vertes et des négociations sur le climat,

Jugeant essentiel de mobiliser l'ensemble de la société pour inscrire son développement dans une perspective durable, il dit lors d'un discours le 21 Mai 2007 :

« Le Grenelle Environnement sera un contrat entre l'Etat, les collectivités territoriales, les syndicats, les entreprises et les associations. Je veux que ce contrat engage les responsables » .

Lancé en juillet 2007, le Grenelle, dispositif de concertation inédit, a abouti à une première loi dite Grenelle 1.

Votée à la quasi-unanimité le 23 juillet 2009, cette loi comporte 13 domaines d'actions : bâtiment, urbanisme, transports, énergie, eau, agriculture, biodiversité, risques et santé, déchets, recherche, consommation, gouvernance et outre-mer.

L'année 2009 a été riche en réalisations et 88% des engagements du Grenelle de l'environnement ont été tenus.

En septembre 2009, le Ministère lance une campagne de communication afin de sensibiliser les Français sur les avancées du Grenelle, rien ne sera plus comme avant, la révolution verte est inéluctable pour préserver la planète et représente une chance unique pour notre économie :

• La croissance verte est créatrice d'emplois
• La France s'inscrit dans un modèle de développement plus durable.
  • L'éco-prêt à taux zéro,
  • Le bonus écologique,
  • Le crédit d'impôt,
  • La prime à la casse,
  • La fiscalité écologique,
  • Les nouveaux modes de transports
  • Les énergies renouvelables

...sont des solutions plus respectueuses de l'environnement qui développent l'innovation et l'emploi.

A MEDITER ! AFIN DE VOTER ET DE BIEN VOTER  DIMANCHE PROCHAIN

ENSEMBLE POUR RHONES-ALPES